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Elle m'a tout de suite plu. Je ne sais pas pourquoi.

Sa nonchalance peut-être.
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Il y a des créations sur lesquelles on s’obstine.

On a une idée en tête, on lui donne forme et finalement rien ne se passe. On persiste. On essaie de se convaincre. Aucune vibration, aucune émotion. On est déçu. On attendait trop d’elle.

Avec la MA 02, c’était l’inverse.

Je n’aurais jamais su l’imaginer. Je n’ai fait que jouer. En tout abandon, en toute autorisation. Sans enjeu et sans aucune intellectualisation.

Je ne m’attendais à rien.

Sa fluidité est née du geste. Et son caractère, mi-punk mi-bourge, de mon inconscient. J’aime son ambivalence, sa nonchalance. Sans arrogance mais avec confiance elle vit, librement, sans que rien ne la détourne ou ne la perturbe.

Je l’ai dit, je le répète : la MA 02 est une pièce que je mets parce qu’elle ne m’impose rien, parce qu’elle ne m’exige pas d’être celle que je ne suis pas.

Je ne vous demanderai pas si elle vous plaît (ça, on s’en fou).

J’aimerais plutôt savoir c’est si elle génère une réaction en vous. Une quelconque réaction. Il est là, le vrai sujet pour moi.

Pour me dire, vous pouvez commenter ce post ou m’écrire en privé, en répondant simplement à cet e-mail.

J’ai hâte.

Anna

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